Quand on pense au rosé, impossible de ne pas imaginer un verre bien frais au bord d’une piscine, pendant une soirée d’été entouré d’amis.
Mais attendez… Connaissez-vous tous les secrets de ce vin ?
Tout d’abord, un peu d’histoire. Il a été déduit par des historiens, que le rosé était déjà consommé par les grecs, c’était un vin très clair étant donné que le jus fermentait seul. A l’époque, pas d’étape de foulage ou de macération.
Petit à petit et à partir du XIIIème siècle, des régions viticoles se sont appropriées le clairet (intermédiaire entre le vin rouge et le vin rosé), comme à Bordeaux par exemple. Aujourd’hui, les français sont les plus gros consommateurs de rosé (35 % de la consommation mondiale !). La première région productrice de vins rosés en Appellation d’Origine Contrôlée en France reste, bien entendu, la Provence.
Pour autant, même si le rosé est un vin très consommé par les français, certains clichés persistent…
Alors voilà, qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : non, le rosé n’est pas un mélange de vin rouge et de vin blanc. C’est d’ailleurs un processus interdit en France, à l’exception de l’appellation Champagne. On obtient un rosé avec des raisins rouges, et ce en gardant la peau et le jus en contact pendant un temps plus court que lorsque l’on fait du vin rouge (et oui tout simplement !).
Voici les trois façons d’obtenir un rosé :
- rosé de pressurage : les raisins sont pressés directement, sans macération préalable, avec ou sans les rafles. Pour cela, un pressurage long est réalisé, afin que les peaux puissent apporter quelques arômes et couleurs au rosé. Le rosé obtenu sera alors très clair.
- rosé de saignée (notre technique) : extrait d’une cuve de vin rouge après quelques heures de macération, la couleur sera donc plus foncée. Le jus est ensuite isolé dans une autre cuve, afin que la fermentation continue, mais cette fois sans les peaux.
- rosé de macération pelliculaire : cette technique est très similaire à la saignée. Après un éraflage et un foulage, le moût va macérer avec les peaux pendant plusieurs heures à froid. Une fois l’obtention de la couleur et des arômes souhaités, le moût est pressé. Quand cette étape est terminée, la fermentation alcoolique sera lancée.
Maintenant que vous connaissez tout sur le rosé, voici quelques conseils pour le savourer !
Comment se passer du rosé cet été ? C’est assez difficile, je vous l’accorde. Il est fruité, frais et savoureux, idéal lors des journées ensoleillées.
Avant tout, il faut garder votre bouteille de rosé bien au frais quelques heures avant de le déguster, idéalement entre 9 c° et 12 c° (attention, sauf « rosé piscine » ne mettez surtout pas de glaçons, sinon le bouquet aromatique du rosé sera beaucoup moins intense).
Évidemment, votre rosé est idéal pour accompagner vos grillades estivales et vos apéritifs/tapas. Mais vous pouvez aussi l’associer avec beaucoup d’autres plats :
- Des plats légèrement chauds : lasagnes, aubergines grillées;
- Des salades grecs, au saumon ou des taboulés;
- Quelques fromages : chèvre, cantal, brie;
- Et même en dessert : salades de fruits ou sorbets.
Voici une petite recette très simple que j’apprécie tout particulièrement, parfait avec un verre de rosé :
Prenez du fromage blanc et mélangez avec : du sel, oignons rouges émincés, des herbes de votre choix (thyms, persil, aneth, provençales…), tartinez ensuite le tout sur une tranche de pain grillé (complet, baguette, aux graines…), ou trempez simplement avec des gressins.
Alors, qu’attendez-vous ? A vos tire-bouchons, le Château d’Eyran rosé 2022 vous attend !
Juliette
L‘abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.